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"Peu à peu le bric-à-brac se transforme en sculpture. Le spectateur se prend au jeu de deviner les lignes de tensions. Avec des cadres et des pignons de vélo, Jordi Galí devient un horloger XXL. "

"Quand vous réalisez la minutie du travail, vous comprenez l'importance de l'avoir lors d'un festival de danse. Manipuler des éléments tels que des planches de fer et des poids, petites pierres et sangles, la structure a surtout besoin du corps comme support, retenue, calcul, proportion. Une partie d'actions apparemment simples pour la construction de l'installation finale, qui lorsqu'elle émerge, nous renvoie à une relation onirique avec l'installation, surmontant et réalisant son impossibilité."

"le chorégraphe espagnol a mis en forme une architecture sonore en bois, bâtie autour d'un système de balance et d'équilibre. C'est l'interprète, incrusté à l'intérieur, qui en articule les pleins et les déliés tout en la reconfigurant. Cette drôle de machine est baptisée T. Tout simplement. Pour dire l'instant parfait où les rouages atteindrons une sorte d'état de grâce ?"

"Une installation délicate, sorte de suspension poétique"

"Sa première création, intitulée T, (...) marque les esprits. Tel un sculpteur, il réunit et met en tension un ensemble hétéroclite d'objets récupérés dans les rues. (...) il déploie ses talents de chorégraphe sur un terrain instable (...) et se rapproche d'un art de rue noble, exigeant et poétique."