Festival d’Aurillac / Compagnies de passage
Aurillac, France
En création
Durée : 20 minutes
solo
2025
Un équilibre précaire et précis dans lequel corps, objets et spectateurs partagent leur présence, le temps d'une suspension
© Stéphane Rouaud
Teaser
© Stéphane Rouaud
© Stéphane Rouaud
© Stéphane Rouaud
© Stéphane Rouaud
© Stéphane Rouaud
© Stéphane Rouaud
« L'instant n'a que nos gestes pour révéler inépuisable » Thierry Metz
L'instant n'a que nos gestes est une suspension dans le temps. Une exploration poétique faite de gestes simples et tenus. Une parenthèse pour se poser et accompagner l'apparition d'une construction improbable. Une chimère faite de poutres, d'échelles, de pneus... matériaux pauvres qui mettent en jeu le corps qui les travaille.
Ce dialogue fait naitre une danse qui emprunte au travail de construction sa rudesse, au cirque ses dangers, aux gestes de l’artisan ses savoir-faire, mais qui reste une danse autour de laquelle se rassembler.
L'Instant n'a que nos gestes est une récréation pour l'espace public et d'une durée courte de la pièce originale T, crée en 2008
Dans la création de T la matière détermine chaque mouvement que le corps produit. Ce sont ses caractéristiques qui définissent le mouvement. Une construction improbable surgit alors de tous les objets mis en jeu avec le corps qui les travaille, en se plaçant sur la construction même. Équilibrer et opposer deviennent des actions fondamentales, le corps et les objets partagent leur présence, s’enrichissent. Ce dialogue fait naitre une danse qui se rapproche du travail de construction, du cirque, des gestes de l’artisan ou du sculpteur, mais qui reste toujours une danse. Une relation dynamique des forces et des matières se créé qui permet d’explorer le mouvement et le temps. Avec ce solo, Jordi Galí explore le cheminement de l’impulsion : attaque, déploiement et fin.
Festival d’Aurillac / Compagnies de passage
Aurillac, France
Tàrrega, Espagne
Conception et jeu Jordi Galí
Production Arrangement Provisoire
« Quand vous réalisez la minutie, vous voyez l’importance de l’avoir lors d’un festival de danse (…) la structure a surtout besoin du corps comme support, retenue, calcul, proportion. Une partie d’actions apparemment simples pour la construction de l’installation finale, qui, lorsqu’elle émerge, nous renvoie à une relation onirique avec l’installation, surmontant et réalisant son impossibilité.
Poids, équilibre, rythme, tempo, attente, matérialité, geste, spatialité, précision, répétition sont quelques-uns des principes essentiels de la danse ; c’est comme s’il dansait que Jordi fait la procédure sur les lieux, alors que nous risquons le minimum de respiration, espérant ne pas tout perdre en provoquant une distraction involontaire. »
Créations
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